« Dieu sait si je suis en désaccord à peu près sur tout avec la France Insoumise, mais voilà un mouvement qui travaille en profondeur, et a des idées sur tout : sur la mer, sur la conquête spatiale, sur le conflit israélo-palestinien, sur la guerre en Ukraine... A côté, je suis désolé, Mesdames et Messieurs les sociaux-démocrates, Mesdames et Messieurs les centristes, c’est un filet d’eau tiède. On est dans un désert des idées. Quand vous avez quelqu’un qui est plus organisé et qui a plus d’idées, c’est normal qu’il prenne le contrôle (…). Le sujet, ce n’est pas Monsieur Mélenchon, qui pousse son avantage, qui est un habile politicien, le sujet, c’est la misère intellectuelle de la social-démocratie, à laquelle pourtant j’appartiens, qui depuis vingt ou trente ans, n’a pensé aucun des grands sujets, la mondialisation, la transformation écologique, l’immigration, les fractures territoriales, les laissés pour compte… Elle est d’une grande pauvreté intellectuelle, et s’il faut se réarmer politiquement, car le mot paraît être à la mode, c’est ce travail qu’il faut commencer. »